INGENIEURS - CADRES - TECHNICIENS

 

 

 

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La CGT a vocation à défendre les intérêts de tous les salariés de l'ouvrier jusqu'au cadre. Les revendications des uns et des autres doivent converger vers une amélioration des conditions de travail, la reconnaissance des compétences et l'augmentation des salaires pour l'ensemble des salariés ! 

 

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Ingénieurs, cadres de la métallurgie,
Vos salaires et vos minima conventionnels 2011,
comment les voulez-vous ?

 

Les entretiens individuels, les évaluations, les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) sont désormais à l’ordre du jour dans les entreprises.

 

Le bras de fer sur les salaires réels à engager dans chaque entreprise, ne fait aucun doute.

Pour nous ingénieurs et cadres (IC), il sera d’autant plus facile à engager que dès décembre, nous aurons imposé à l’UIMM une revalorisation conséquente de nos minima ingénieurs et cadres.

 

Les 13 et 22 décembre 2010, la négociation annuelle des minima IC va s’engager.

 

Aujourd’hui à position égale et sur la base de la durée légale du temps de travail, la rémunération des IC a considérablement diminué.

 

 

Cela permet aux entreprises de peser sur le salaire d’embauche des jeunes diplômés et de réduire les perspectives de carrière de l’ensemble des ingénieurs.

 

La faiblesse de ces minima autorise toutes les pratiques salariales et de carrière discriminatoires, à l’égard des femmes notamment.

 

Toute augmentation des minima IC se traduira pour ceux qui en sont proches par une hausse mécanique du salaire. Elle poussera vers le haut les salaires de tous les autres. Elle donnera le ton pour les NAO.

 

L’an passé, l’UIMM a montré sa conception du dialogue social.

La CGT, la CFTC, FO et la CGC, soit 4 organisations syndicales sur 5, refusant ses 1,2% de revalorisation, l’UIMM a retiré sa proposition et clos les négociations le 13 janvier 2010. Cette manière très cavalière de faire a eu le mérite d’éclairer la conception patronale du dialogue social et des négociations.

⁕Pour le patronat de la métallurgie, négocier, c’est manifestement un moment où les syndicats doivent faire allégeance à ce qu’il propose.

 

⁕En tant qu’ingénieurs nous attendons, au contraire, des syndicats, la capacité à développer et à porter avec détermination et constance nos exigences.

 

C’est du moins l’enseignement que la CGT tire du large soutien de l’opinion publique à la lutte de ces derniers mois sur les retraites. En tant qu’ingénieurs, nous avons besoin de voir prolonger le travail syndical développé à cette occasion.

C’est l’esprit qui anime les confédérations. C’est l’esprit qui doit animer les fédérations syndicales de la métallurgie et les syndicats d’entreprise.

De leur côté, les confédérations se réuniront le 13 décembre afin de réactualiser la plateforme intersyndicale du 5 janvier 2009 au regard des enjeux que sont l’emploi, la protection sociale, la fiscalité, le pouvoir d’achat.

Elles appellent d’ores et déjà à participer à la journée d’action européenne du 15 décembre contre les politiques d’austérité imposées partout en Europe sur la base des exigences convergentes des patronats des divers pays et de la Commission Européenne.

 

L’appel du 10èmecongrès de l’UFICT-CGT aux ingénieurs de la métallurgie.

Réunie en congrès les 1, 2 et 3 décembre 2010, à Port de Bouc, la CGT des ingénieurs, cadres et techniciens de la métallurgie CGT a décidé de faire de la question des salaires un axe majeur de son activité et de la construction du rapport de forces.

Dans ce cadre, nous invitons les ingénieurs et cadres à investir fortement les négociations sur les minima IC 2011 afin de faire de la convention collective des ingénieurs et cadres, un point d’appui pour les NAO, les carrières, les salaires d’embauches des jeunes et le financement de la protection sociale.



Il faut gagner sur les salaires 2011. Il faut gagner sur les minima IC 2011 !

Le premier enjeu des négociations des minima IC 2011 sera de régler le solde de 2010 !

  • Le second enjeu sera d’obtenir une revalorisation conséquente des minima IC pour redonner de la perspective aux salaires et carrières des ingénieurs, notamment les jeunes.

  • Le troisième enjeu sera le retour à l’équilibre de l’AGIRC.

La négociation des retraites complémentaires est engagée avec la question du déficit de l’AGIRC. Ce déficit est lié à une double réalité : les générations précédentes d’ingénieurs et cadres se sont construites des droits à retraite complémentaire en cotisant sur la base de salaires largement au dessus du plafond de la sécurité sociale ; l’AGIRC doit les assumer avec des cotisations moins importantes vu le tassement des salaires IC par rapport au plafond de la sécurité sociale.

 


Il est urgent que nos minima IC nous garantissent à tous de cotiser normalement à l’AGIRC. Il en va du niveau de nos futures pensions de retraites complémentaires comme de la pérennité de l’AGIRC et de l’ARRCO.

Votre salaire 2011,
comment le voulez vous ?

Il faut obligerl’UIMM àune revalorisation conséquente des minima. Pour cela il faut lui faire entendre les exigences que vous voulez voir prisesen compte dans votre propre entreprise, pour vous-même, pour vos collègues, pour les jeunes diplômés comme pour les séniors.

La meilleure manière de contester le management salarial actuel,avec ses primes variables, ses entretiens individuels couperets, ses évaluations sur objectifs, ses référencessalariales définies par le poste, c’est de montrer votre attachement à voir la politique salariale de votre entreprise refondée sur des règles et garanties collectives et sur la base des classifications de la convention collective.

Déployons une activité syndicale non catégorielle sans rien céder sur nos revendications !



En défendant notre grille de classification, sa cohérence hiérarchique, sa revalorisation par rapport au SMIC et au plafond de la sécurité sociale, nous participerons à améliorer nos salaires, nos carrières, l’insertion des jeunes diplômés et à augmenter les rentrées de cotisations pour nos retraites du régime général, de l’AGIRC, voire de l’ARRCO.

Notre convention collective et sa grille de classifications conservent pour l’essentiel le principe d’une hiérarchisation proportionnelle des salaires. En les défendant, nous ferons vivre un point d’appui utile pour nos catégories.

Nous ferons aussi vivre un point d’appui utile aux catégories techniciennes, administratives et ouvrières. Pour elles, les rapports hiérarchiques entre les différentes classifications ont, en effet, été mis à mal.

 

Avoir un coefficient IV3 assurait, jusqu’au début des années 80, d’avoir un salaire au moins égal à deux fois le SMIC.

Cette garantie n’est plus aujourd’hui que de 1,2. Défendre nos minima conventionnels concourra à desserrer les perspectives de carrière des autres catégories en élevant nos propres salaires.

Cela les aidera à reconstruire leurs grilles de salaires et de classification et à leur assurer une meilleure et plus juste hiérarchie salariale.

Nous participerons au rééquilibrage du partage des richesses donc à une issue positive de la crise actuelle.

Nous déploierons un syndicalisme et éviteront l’impasse catégorielle tout en sachant tenir compte des spécificités et revendications de chaque catégorie.

 

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